D'où viennent ces expressions bizarres
JE NE VOIS PAS LE TEMPS PASSER, c'est perso j'aimerai en ce moment que les jours fassent 48H
ARRIVER A LA BOURRE
Tout le monde sait que cette expression signifie "arriver en retard". Mais que vient faire "la bourre" dans la tournure de phrase ?
Autrefois, "être à la bourre" signifiait que l'on était pauvre, dans la misère. Cette expression serait née d'un jeu de cartes appelé "bourre". Celui-ci pouvait se jouer à 2, 3 ou 4. Tous les joueurs misaient la même somme, et le tout était ensuite partagé entre eux en fonction du nombre de plis que chacun avait levé. Lorsque l'un d'eux n'avait fait aucune levée, on disait alors qu'il était "bourru". Au fil des manches, il était possible de ramasser un bon paquet d'argent, si bien que celui qui "bourrait" était celui qui avait perdu toute sa fortune, qui avait pris du retard dans le nombre de plis amassés. Par extension, "être à la bourre" est entré dans le langage courant pour signifier qu'une personne est en retard.
Poireauter 107 ans
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Pourquoi 107 ans, et pas 52 ou 406 ?!
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Bon, tu te dépêches oui ? Je vais pas poireauter 107 ans !"
Cette expression signifie bien sûr attendre très longtemps. Mais pourquoi utilise-t-on le nombre 107, et pas 52 ou 406 ans ?
En fait, il semblerait que la construction de la cathédrale Notre-Dame de Paris ait duré 107 ans. C'est de là que viendrait l'expression.
Quant à poireauter ou "faire le poireau", il faut savoir qu'au milieu du XIXe siècle, l'expression était en réalité "planter son poireau". Elle provenait sans doute de la locution "rester planté", qui sous-entend l'immobilité et l'inactivité. "Faire le poireau" signifie que l'on reste droit et immobile à attendre longuement.
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Avoir un nom à coucher dehors est à prendre au premier degré...
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Aujourd'hui, cette expression signifie avoir un nom difficile à prononcer ou à retenir.
Son origine est assez surprenante. Elle provient en effet d'une époque où lorsqu'une personne était perdue et devait demander le gîte à des inconnus,
il valait mieux pour elle qu'elle ait un nom à résonance "chrétienne"
pour
que quelqu'un accepte de lui offrir un endroit où passer la nuit. Il en était de même dans les auberges où les personnes dont le nom était le
plus bourgeois avaient le plus de chances d'obtenir une chambre. En revanche, les autres devaient dormir dehors. Le sens de l'expression est aujourd'hui différent, même si elle a toujours une valeur assez
négative.
L'armée napoléonienne serait une autre origine possible. Elle était composée de nombreux soldats recrutés lors des campagnes à l'étranger. Lors des stationnements dans des villes, les habitants
étaient tenus d'héberger les officiers titulaires d'un billet de logement. Certains de ces officiers avaient des noms de consonance étrangère, ils pouvaient passer pour des ennemis. On disait qu'ils avaient des "noms à coucher dehors avec
un billet de logement".
En période de crise (financière ou autre), on dit parfois que "c'est la fin des haricots", la fin de tout en quelque sorte...
D'où vient cette expression ? Au siècle dernier, on distribuait dans les internats des haricots aux élèves quand on ne savait plus quoi leur donner en guise de nourriture. En effet, le haricot était considéré comme un aliment de base, voire médiocre. Quand il n'y avait même plus de haricots à manger, c'était la fin de tout. C'est de là que provient l'expression, que l'on emploie quand on veut signifier que "c'est la fin du monde", souvent de façon ironique.
T'as la berlue ou quoi ?
" Cette remarque est rarement positive...
Le mot "berlue" est issu de "beluga", qui signifie
"être ébloui". La "berlue" est également le nom attribué à un problème de vue où l'on voit des choses qui ne sont pas devant nos yeux, telles que des points noirs ou des mouches par exemple.
C'est en référence à cette maladie que l'on dit d'une personne qu'elle a la berlue lorsqu'elle croit voir des choses qui n'existent pas.