Je reviens dans mon département, en regardant des photos anciennes, (cela sert de ne pouvoir bien marcher), je range, je classe. JE me suis dit tiens je vais les emmener aux grottes de NAOURS.
Les Grottes de Naours ou la Cité souterraine de
Naours est un réseau souterrain de plus de 2000 mètres constituant l'un des plus caractéristiques exemples de ville souterraine. Ce site se situe sur la commune de NAOURS à environ 18 km
au nord-ouest d'Amiens
De l'an 800 à la Révolution de 1789, la Picardie connut de nombreuses guerres et invasions. Les populations utilisèrent régulièrement les
grottes de Naours comme refuge et utilisèrent de nombreux stratagèmes pour éviter de se faire repérer.
Sous le règne de LOUIS XVI, elles servirent aux contrebandiers du sel, les faux-Saulnier pour échapper à la gabelle. Ils y établirent un dépôt de sel. Puis les refuges furent de moins en
moins occupé, puis tombèrent dans l'oubli.
Durant la première guerre mondiale les grottes furent occupées par des troupes anglaises et canadiennes entre 1916 et 1918. Un hôpital militaire y séjourna. Durant la seconde guerre mondiale,
elles furent d'abord occupées par les troupes britanniques comme réserve à matériel et carburant. Puis en 1941, l'armée allemande les utilisent d'abord comme entrepôt à munitions et en 1943 comme
base défensive en liaison avec le Mur de l’Atlantique et de gros travaux de maçonnerie y furent réalisés.
Patrimoine de Picardie : l’action salutaire de l’Abbé Danicourt
Vers 1750 et jusqu’en 1830, les contrebandiers du sel, les faux-saulniers, s’y établirent pour éviter d’avoir à payer la
gabelle. Poursuivis par les gabellous (douaniers), ils entreposèrent le sel dans les pièces souterraines reconverties en grenier. A partir de 1830, ces refuges, qui constituent une partie du
patrimoine de Picardie, sombrèrent dans l’oubli au point que l’entrée principale se reboucha naturellement. Le mérite de leur « résurrection » revient à l’Abbé Danicourt qui fut nommé
en 1886 à la cure de Naours. Cet érudit, archéologue à ses heures, entreprit dès 1887 de rechercher l’entrée des grottes. Aidé par ses ouailles, il s’emploiera, plusieurs années durant, à
explorer puis à remettre en état cet immense dédale de galeries creusées sur quatre niveaux entre 42 et 25 mètres de profondeur. Pour mieux s’y retrouver, il nommera et numérotera les rues de la
cité souterraine.
sur le site deux moulins d'on un se visite
En fin de visite du réseau souterrain un petit musée présente les métiers d'autrefois autour de 14 personnages de cire dans leur environnement
typique.
Bon nous tiots j'vo grailler , al revoyure !!!!