UN WEEK-END FORMIDABLE
LE SOLEIL REVENU LE CARNAVAL S’EST DEROULE ENFIN ,samedi un déluge de confettis ,la foule dense pleine de gaité ,applaudissements nourris . Dimanche a nouveau le soleil même plus chaud que samedi , rituel mise au feu de Monsieur Carnaval et remise des prix, très fier de notre deuxième prix , pour la première fois que nous faisions un char , votre visite à notre association nous ferez plaisir ,pour eux merci
Je vous remets le blog : http://incantasia.over-blog.com/
EXPRESSION
« Ne pas être sorti
de l'auberge »
Ne pas en avoir fini avec les difficultés ou les ennuis.
ORIGINE
En argot, auberge signifie "prison".
C'est ce sens péjoratif qui est retenu dans cette expression : à partir du moment où on est accueilli dans cette 'auberge', les ennuis ne font probablement que
commencer.
EXPRESION
« Etre fleur bleue »
Être sentimental.
Par extension, être naïf.
ORIGINE
Cette expression contient un adjectif composé qui est extrait d'une locution parfois encore employée "cultiver, aimer... la petite fleur bleue".
Dans le langage des fleurs, le bleu pâle exprime une tendresse inavouée, discrète et idéale.
Il faut remonter à 1811 et à une œuvre du jeune écrivain allemand Novalis , qui était en réalité le baron Friedrich von Hardenberg, pour trouver l'origine de cette expression.
Dans son roman inachevé "Henri d'Ofterdingen" (Novalis est mort à 29 ans), il y évoque à sa manière la légende d'un trouvère médiéval qui, parti à la recherche d'un idéal, découvre la fleur bleue
symbole de la poésie.
Les Allemands parlent d'ailleurs de "die blaue Blume der Romantik" ou "la fleur bleue du romantique".
En traversant le Rhin, la fleur bleue a un peu changé de sens, puisque de la poésie, elle a été associée à une sentimentalité mêlée de naïveté.
EXPRESSION
« Toucher du
bois »
Conjurer le mauvais sort.
ORIGINE
La signification de cette expression est explicite : il ne s'agit là que d'un geste superstitieux, souvent accompagné de la parole "je touche du bois !", tout
aussi efficace que de "croiser les doigts" ou de se signer, selon les convictions ou les habitudes de chacun.
Ce geste est supposé empêcher que des bâtons viennent se mettre dans les roues des projets de celui qui y participe ou lui permettre d'exaucer ses voeux de santé, de gain au Loto...
Apparemment, cette superstition remonte à très loin, puisque les Perses et les Egyptiens la pratiquaient déjà.
Pour les premiers, ce serait parce qu'ils pratiquaient le 'mazdéisme' religion dans laquelle le fait de toucher du bois permettait de se mettre sous la puissance protectrice d'Atar, le
génie du feu.
Pour les seconds, ce serait parce qu'ils pensaient que le bois diffusait une forme de magnétisme bénéfique.
Au Moyen Âge, les chrétiens disaient que l'habitude de toucher du bois venait de ce que le Christ avait été sacrifié sur une croix en bois : toucher du bois était donc une
forme de supplication ou de prière qui permettait de se protéger de l'adversité.
EXPRESSION
« L'Arlésienne »
Celle / celui / l'action qu'on attend et qui ne vient jamais.
Une chose dont on parle mais qui n'arrive ou ne se produit jamais.
Origine
On sait qu'une Arlésienne est une habitante de la ville d'Arles, dans les Bouches-du-Rhône, en Provence. Mais les
Arlésiennes ont-elles l'habitude de poser des
lapins à ceux qui les attendent, au point que c'en est devenu une expression ?
Eh bien on ne peut pas vraiment généraliser, car ici c'est d'une Arlésienne bien particulière qu'il est question.
On la doit à Alphonse Daudet qui la fait apparaître dans un conte en 1866 (), avant qu'il soit mis en musique six ans plus tard par Georges Bizet dans un opéra où le personnage qui lui donne son titre n'apparaît jamais sur scène.
Dans cette histoire, un jeune homme, Jan, veut épouser une jeune Arlésienne dont il est tombé amoureux après l'avoir rencontrée une seule fois. Des fiancailles, une grande fête, sont même
organisées, mais en l'absence de la 'fiancée'.
Puis, au cours de la soirée, un homme arrive qui lui indique ainsi qu'à son père que la fille était sa promise et n'était qu'une 'coquine'.
Désespéré Jan devient longtemps taciturne puis, pour donner le change à sa famille, fait la fête mais sans oublier pour autant sa belle. Il finit par se suicider sous les yeux de sa mère.
C'est de cette personne attendue sans cesse et qui ne vient pas que, par extension, l'Arlésienne a fini par désigner toute personne ou chose qu'on attend et qui ne se présente ou n'arrive
jamais.
EXPRESSION
« L'habit
ne fait pas le moine »
L'apparence peut être trompeuse.
Ce qui peut aussi se dire :
Il faut s'abstenir de ne juger les gens qu'à leur apparence.
ORIGINE
Proverbe dont on trouve les premières traces au XIIIe siècle et qui serait tiré du latin médiéval.
Selon certains, ce proverbe viendrait d'une déformation progressive de la traduction de l'expression latine de Plutarque 'barba non facit philosophum' qui signifiait 'la barbe ne
fait pas le philosophe'.
D'autres disent qu'il aurait pour origine un fait historique : en 1297, pour réussir à s'emparer par la ruse de la forteresse bâtie sur le rocher monégasque, François Grimaldi et ses
compagnons d'armes se sont déguisés en moines franciscains, fait rappelé sur les armoiries de Monaco ().
Enfin, peut-être faut-il simplement voir une certaine ironie dans cette expression.
En effet, lorsqu'elle est apparue, les moines de l'époque étaient bien loin de suivre leurs préceptes. N'hésitant pas à accumuler des biens, à ripailler, à courir la gueuse ou à trucider à
tout-va dans les batailles, ils avaient un comportement très éloigné de celui que leur tenue aurait pu laisser supposer.
Ainsi, un brigand désireux de détrousser un moine en le supposant faible, pouvait tomber sur bien plus fort et rusé que lui.