Des hommages vous allez en avoir , certain vont même faire de l’argent en publiant des livres sur votre vie , alors que vous avez-vous sorti le votre , Je pense que vous n’aimerez pas trop ,( avec votre franc parler , je pense que vous les remettriez bien à leur place) vous si humaine , sensible , vous qui n’avez jamais eu la grosse tête , Mais mon hommage à moi et simplement pour vous remercier , de toutes ces heures passées en votre compagnie,je crois que j'ai vu tout ce que vous avez joué depuis 1970 , mon prmier film de vous, Mourir d'Aimer ;certain film ayant marqué MA PROPRE VIE DE FEMME , 1976 l’année du DOCTEUR FRANCOISE GAILLANT, j’étais dans la salle en pleurant , je venais d’apprendre que je me faisais opérer moi-même du sein 12js après. La dernière fois ou je vous ai vu dans MADAME MARGUERITE , je suis sortie fauchée par l’émotion . Puis mon respect d’avoir dit publiquement que vous étiez atteinte de ce fléau ; vous auriez pu vous cacher , mais non vous vous êtes mis au rang de tous ces malades ; de tous ces gens, qui nous sont que des inconnus .
Vous êtes une star , qui ne s’est jamais prise pour une star , chapeau MADAME GIRARDOT
Née le 25 octobre 1931 à Paris, Annie Girardot, entre au Conservatoire de Paris, après son baccalauréat et des études d'infirmière. Elle y remporte le premier prix de comédie en 1954, année où elle intègre la Comédie Française pour interpréter notamment "La machine à écrire" de Jean Cocteau.
Parallèlement, elle fait ses débuts au cinéma avec "Treize à table" de André Hunebelle, en 1955. Deux ans plus tard, elle
quitte la Comédie Française, et se lance dans le théâtre de boulevard avec "Deux sur une balançoire", mis en scène par Visconti.
Après quelques films commerciaux, "Rocco et ses frères" toujours de Visconti (1960) lance véritablement sa carrière au cinéma.
Jouant beaucoup, alternant grands rôles et films médiocres, elle s'illustre notamment dans "Le mari de la femme à barbe" (1963), "Dillinger est mort" (1969) de Marco Ferreri, "Vivre pour vivre" de Claude Lelouch (1967), ou encore "Mourir d'aimer" d'André Cayatte (1971).
En 1982, sa revue au Casino de Paris est un échec et, hormis quelques rôles remarqués - "Liste noire" (1984), "Partir revenir" (1985), "Comédie d'amour" (1989) - elle disparaît quasiment du grand
écran au début des années 80.
La gouaille fragile
.
Dans "Partir, Revenir", son autobiographie parue en 2003 (Le Cherche Midi), elle disait avoir été "l'anti-vamp (qui) rassure" les spectateurs mais avoir profité de
la vie "jusqu'à la lie". "Je suis votre cousine, votre tantine, votre maman, votre fiancée", disait-elle à son public …
La maladie d’Alzheimer
C’est une maladie de souffrance
Qui hélas enlève toute espérance
Qui conduit au silence de la mémoire
Nous plongeons ,oui dans un trou noir
Car nous voyons ainsi notre vie qui s’efface
Nous tombons malheureusement dans l’oubli
Mais parfois l’on refait doucement surface
Et là bien sur la vie de nouveau nous sourit
Mais pour combien de temps oui cela durera
Une heure, peut-être deux et soudain tout s’en va
Et à nouveau nous sommes plongés dans l’oubli
Nous nous sentons tellement perdu dans l’infini
On ne reconnaît biens sur plus personne
Nous ne sommes plus rien, plus personne
Alors ainsi tous nos souvenirs s’effacent
Malheureusement c’est ainsi que la vie passe
On se sent si seul et on a terriblement peur
Et nous ne connaissons plus le bonheur
C’est le grand silence de la mémoire
Qui cache nos joies et nos histoires
Oui de la vie heureuse de notre passé
Qui s’éloigne de nous pour l’éternité
Nous appelons cela la maladie d’Alzheimer
C’est malheureusement la maladie de la peur
Car c’est la grande souffrance de l’esprit
Qui ronge hélas doucement notre vie
Nous conduisant inévitablement dans l’oubli
L’air hagard, apeuré, l’esprit vide pour l’infini
Ecris peut-être trop vite aujourd’hui j’ajoute ceci
Sans la vouloir, sans le savoir, ceux que nous aimons
Dans cette descente infernale, nous les entrainons
Eux qui chaque jour, prodiguent les soins, avec patience
Au fil du temps s’en prennent à Dieu, à la science
Quand y aura-t-il une avancée pour guérir de l’oubli
Cette peur de la maladie, cause à chacun des soucis
Ouvriers, Artistes, Enarques, personne n’est à l’abri
Elle se consacre alors au théâtre avec notamment "L'avare" (1986), "Descente aux plaisirs" (1997), "Le 6ème ciel" (1998), et à la télévision avec de grandes
sagas comme "Le vent des Moissons" ou "Orages d'été".
En 1977, elle est couronnée par le César de la meilleure actrice pour son rôle dans "Docteur Françoise Gailland"
de Jean-Louis Bertucelli puis, en 1996, par le César du meilleur second rôle dans "Les Misérables" de Claude Lelouch, après avoir été longtemps boudée par
la profession.
En 2002, elle reçoit un nouveau César, celui du meilleur second rôle féminin pour "La pianiste" de Michael Haneke.
La même année, le Molière de la meilleure comédienne lui est décerné pour "Madame Marguerite".
Annie Girardot était divorcée de l'acteur italien Renato Salvatori (décédé en mars 1988), le père de sa fille Giulia.
En 2006, sa famille avait révélé sa maladie d'Alzheimer, diagnostiquée deux ans plus tôt.. Elle apparaissait pour la dernière fois sur grand écran la même année dans "Chistian" d'Elisabeth
Lochen.