bonjour
André Bourvil, dit Bourvil, de son vrai nom André Robert Raimbourg, naît le 17 juillet 1917 à à Petrot-Vicquemare, en
France.
Il passe son enfance dans le petit village de Bourville. (mémorial à Bourvil dans son village natal Il est passionné de musique mais ses parents préfèrent qu'il apprenne un vrai métier et le placent en apprentissage chez un boulanger.
En 1937, il les devance et fait son service militaire à Paris, dans la musique du 2ème régiment d'Infanterie. Il participe à des “crochets” et obtient le premier prix à celui de Radio-Paris.
Il chante le répertoire de Fernandel et tout particulièrement “Ignace”. Mais la guerre éclate. Il est démobilisé et rentre
en Normandie avant de repartir pour Paris où il exercera de nombreux métiers.
En 1942, après avoir été figurant dans “Croisières Sidérales” (1941), il débute au cabaret “chez Carrère”
où il devient Bourvil. En 1945 il incarne son premier rôle dans “La Ferme Du Pendu”
(1945) où à la fin d'un repas de noces il chante l'un de ses succès “Elle vendait des cartes postales”.
Le 23 janvier 1943, il se marie avec Jeanne Lefrique jusqu'à son décès. Ils eurent 2 fils : Dominique et Philippe.
Le cinéma exploite son côté paysan benêt mais Clouzot lui offre un rôle de timide dans “Miquette Et Sa Mère” (1950).
Dans “Le Roi Pandore”(1949), il crée l'un des personnages clé du cinéma français : le gendarme. Dans “Le Rosier De Madame Husson” (1950), il prend la place de Fernandel qui avait interprété le fameux “rosier” en 1932.
Grâce aux “Trois Mousquetaires” (1953),
il trouve un nouvel emploi : il est valet dans les films de cape et d'épée. Par la suite, il est Passepoil dans “Le Bossu” (1959) avec Jean Marias, Cogolin dans “Le
Capitan” (1960) où il rejout avec le comédien.
Louis de Funes et Bourvil
En 1956, sa carrière évolue : il obtient le grand prix d'interprétation au Festival de Venise pour son rôle de Martin dans “La Traversée De Paris” avec Jean Gabin et son futur fidèle ami Louis de Funes. “J'ai eu le prix à Venise, bon, j'en suis pas mal fier, déclare-t-il mais je ne confonds pas vitesse et précipitation. Bourvil et Sarah Bernhardt. Le rire dans la qualité c'est ce que je voudrais pouvoir faire. L'imbécile heureux, voilà mon emploi. Que je m'évade de temps en temps je ne dis pas non mais ce sera toujours pour y revenir”. (cité par M. Bessy in “André Bourvil”).
Après “Les Misérables” (1958) avec Jean Gabin, il interprète l'ignoble Thénardier, puis il joue le pitoyable Tardinet dans “Le Miroir A Deux Faces” (1958) avec la séduisanteMichèle Morgan. D'ailleurs, ils se retrouveront quelques années plus tard dans “Fortunat” (1960).
Il est pris au piège du quotidien dans “Le Tracassin” (1961) où il joue Fendard, le vieux garçon quelque peu timoré. En 1963, il rencontre Jean-Pierre Mocky avec lequel il tournera 4 films : “Un Drôle De Paroissien” (1963), “La Cible De L'Indicible Peur” (1964), “La Grande Lessive” (1968) et ”L'Etalon” (1969).
“La Cuisine Au Beurre” (1963) lui permet de jouer avec le célébrisime Fernandel. Bien sûr le film est un succès retentissant.
Fernandel. Bien sûr le film est un succès retentissant.
Il connaît un immense succès populaire dans les 2 films où Gérard Oury l'oppose à Louis de Funès : “Le
Corniaud” (1965) et ”La Grande Vadrouille” (1966) (1 295 000 entrées en 20 semaines d'exclusivité !).
Robert Enrico révèle un aspect de sa personne avec le rôle du forestier dans “Les Grandes Gueules” (1965) avec Lino
Ventura.
Enfin, Bourvil incarne, sous la direction de Jean-Pierre Melville, le très impressionnant commissaire Mattei du “Cercle Rouge” (1970) avec Alain Delon (encore très jeune).
Cependant, syndrome de Kahler (maladie s'attaquant à la moelle osseuse) le ronge et remporte la victoire.
Bourvil nous quitte le 23 septembre 1970 dans le 16ème arrondissement de Paris.
Il est inhumé au cimetière de Montainville dans les Yvelines. Ironie du sort, son épouse décède le 26 janvier
1985 dans un accident de voiture alors qu'elle se rendait sur la tombe de son défunt mari.